Entretiens

Ralph Vankrinkelveldt, Tapptic

Les nouveaux modes de consommation audiovisuelle sont du pain béni pour le développement applicatif, qu’en est-il de l’interactivité des contenus  Download google chrome? Les applications participatives « Je le savais » (RTL) ou  « Le 5ème coach » (RTBF) ne semblent  pas avoir trouvé leur public chez nous clearly 다운로드. Pourquoi ?

Cet insuccès est lié à la cible. C’est clairement générationnel. Le volet interactif de ces deux formats aurait très bien pu connaître le succès dans quelques années Shrek1. Il ne faut pas perdre de vue que le téléspectateur moyen est quinquagénaire et qu’il n’est donc pas prêt à dégainer son smartphone à la moindre sollicitation, même s’il adore le programme. Pour gagner la cible, il faut accompagner les téléspectateurs. Une application doit être simple et se rendre indispensable. Cela demande beaucoup de travail et d’investissement. C’est à des boites comme Tapptic, en collaboration avec les producteurs et les chaines, de réinventer le comportement du téléspectateur.

Pour arriver à ce résultat, les profils IT et créatifs travaillent main dans la main ?

La synergie entre ces deux pôles est essentielle dès les prémisses du projet. Les créatifs doivent partir  de ce qui est techniquement faisable mais ils doivent aussi stimuler sans cesse les profils IT. Il doit y avoir une interaction vertueuse.

Côté second screen, quels sont les développements à venir ?

Le sport est un terrain propice par exemple. L’avantage du second screen, c’est qu’il vous suit partout, un peu comme si votre chaîne de télévision vous accompagnait du salon au stade. Pendant le prochain Euro, certaines chaines profiteront de l’équipement wifi des stades pour offrir des contenus complémentaires. Le public aura le match, le grand écran et puis l’application grâce à laquelle on pourra revoir une action, style beacon, ou modifier l’angle de vue d’une vidéo… Notre mission est d’enrichir l’expérience du (télé)spectateur.