Entretiens

Ralph Vankrinkelveldt, Tapptic

Vers quel type d’interactivité s’oriente-t-on ?

Le challenge, c’est la manière dont l’interaction est intégrée : il faut la susciter au bon moment et limiter au minimum la contrainte pour l’utilisateur Download google chrome. Au stade actuel, c’est la seule manière pour séduire les régies et donc pour rentabiliser les développements. Imaginons par exemple que l’interactivité soit basée sur un système de reconnaissance sonore de type « shazam » : la chaîne de télévision émet dans son flux linéaire un son que reconnait votre device connecté, vous le prenez en mains et il vous propose une interaction simple clearly 다운로드. C’est sur ce modèle qu’on travaille, du progressif.

Il ne faut pas en vouloir trop tout de suite. Les millennials ne sont pas encore devant leur écran de télévision, pour peu qu’ils y arrivent un jour… Nous devons trouver la première étape pour maintenir la télévision comme expérience « laid back » tout en incitant les audiences à arriver progressivement à une posture plus active dite « lean forward » Shrek1. Tout le monde y gagne au final : la chaîne tire des statistiques de consommation, les téléspectateurs se sentent acteurs des programmes et des intermédiaires se créent dans la chaîne de valeur. Pour créer un besoin, nous devons revoir le modèle du divertissement audiovisuel par couches successives.