Entretiens

Anne Franck, « productrice volante »

Le contrat de gestion de la RTBF prévoit la mise à disposition d’infrastructures de production pour les sociétés comme la vôtre. Dans le cadre que vous décrivez, il s’agit d’une situation win-win intéressante  android source?

Certainement, cela peut constituer un sérieux coup de pouce, notamment pour produire des pilotes de formats TV. Le tout est de voir à quelles conditions cela peut s’envisager Download the incoming ring ring. C’est quelque chose qui est régulièrement évoqué mais dont les modalités pratiques n’ont jamais été étudiées. Il est certain qu’il faut déterminer une contrepartie pour la chaîne Download Hancom Foundation. Il faut également examiner quel staff minimum serait imposé pour l’utilisation du matériel, comment ce personnel serait facturé, à quelles heures les infrastructures seraient disponibles, etc Download paint.net. Toutes les parties auraient à y gagner. Mais cela dépend vraiment du contexte. Voilà un beau chantier à mener !

Vous êtes Vice-Présidente de TV Prod Download the spring file upload. Quels sont les apports de cette union professionnelle pour les producteurs indépendants ?

TV Prod fait connaître les difficultés rencontrées dans l’ensemble de la profession et dresse le profil macro-économique d’un secteur sans doute méconsidéré à tort chez nous. Nos échanges sont extrêmement constructifs. TV Prod prend des initiatives. Nous sommes de plus en plus entendus, notamment par les chaînes et par nos partenaires institutionnels.

Que pensez-vous des initiatives prises dans le cadre du Plan TV ?

Les newsletters, les conférences, les formations, les concours : tout cela va dans le bon sens. Ces initiatives contribuent à fédérer le secteur et à le structurer. Les conférences sont notamment un point de rencontre informel entre chaînes et producteurs, on se retrouve en dehors de toute relation commerciale. Ce networking est important. Diffuseurs et producteurs doivent se renforcer mutuellement, nous sommes des partenaires naturels. L’étape suivante, c’est l’export de formats et nous devons collaborer pour atteindre cet objectif et en tirer les bénéfices.

Envisagez-vous une saison 7 de L’amour est dans le pré ?

Il est trop tôt pour en parler. Nous analysons pour l’instant les résultats de la saison 6 qui s’est achevée il y a presque trois mois. Toute l’équipe réfléchit : le casting, la narration… Avons-nous ménagé assez de suspense ? À qui les téléspectateurs se sont-ils attachés ? La durée des histoires est-elle optimale ? Comment surprendre à l’avenir ? Cette réflexion se nourrit bien sûr des réactions des téléspectateurs, des journalistes… Nous analysons en continu les réactions sur les réseaux sociaux, c’est une mine d’informations indispensable pour la production et pour la chaîne. On observe, on écoute et tout cela aboutit aux quelques retouches qui permettent à un succès populaire de s’inscrire dans la durée.