Entretiens

T. Mulatin, FWB

Pourquoi avez-vous revu la formule pour cette année ?

Cela part de plusieurs constats. Une formation de ce type est un investissement sur le long terme avec le risque qu’une part  des formés ne poursuivent pas dans cette voie Airrider. Même si les premiers résultats sont assez encourageants, il nous a semblé qu’il fallait d’abord permettre aux structures de productions existantes de se stabiliser pour offrir ensuite à ces formés de réelles opportunités de développer leurs projets 인벤터 2019 크랙. Par ailleurs, de plus en plus d’écoles d’arts visuels et de communication organisent maintenant  des modules consacrés à la création de programmes de flux Download The Gothic 200. Faire doublon n’aurait pas de sens. Nous n’avons pas totalement mis l’idée de côté, mais il nous semble préférable, à ce stade, d’intervenir un peu plus en aval, en apportant une assistance à des projets qui sont déjà portés par des producteurs.  Nous avons donc évolué en 2014 vers un système de tutorat Download Elseed. Concrètement : un producteur qui dispose d’un format en phase de développement peut faire appel à la FWB pour recourir gratuitement à de la consultance spécialisée centos 6 iso. L’idée est évidemment de permettre au producteur d’améliorer son projet pour lui offrir les meilleures chances d’entrer en production. Cette consultance peut  porter sur n’importe quel élément du projet : mécanique, story telling, mise en image…

Il faut de toute façon ici rappeler que nous sommes toujours en phase de test des mesures de soutien que nous mettons en place. Comme nous le faisons pour l’ensemble de nos aides, celles-ci feront bien évidemment l’objet d’une évaluation. La volonté est en tous cas de poursuivre l’effort dans les formes qui seront jugées les plus efficaces.

Quel type d’experts envisagez-vous ?

Le producteur candidat peut évidemment nous proposer quelqu’un. Nous analyserons les demandes au cas par cas. De notre côté, bien sûr, des contacts existent au besoin. Il s’agira dans tous les cas d’un spécialiste international des formats ou de quelqu’un qui dispose d’une compétence spécifique répondant à certaines particularités du projet en développement. Il faut savoir que cette mécanique de tutorat existe déjà dans la pratique, nous n’avons rien inventé. Vu la taille des budgets de production, beaucoup de chaînes recourent à ce type de « coaching » avant de prendre le risque d’investir. Des sociétés se sont d’ailleurs spécialisées dans le domaine.

Comment se portent les lauréats du premier concours de format organisé en Belgique francophone ?

La plupart sont déjà entrés en phase de production de leur pilote. La motivation est là et on les sent très exaltés à l’idée de mettre leur concept en images. On espère vraiment que cela marchera pour eux car plusieurs ont pris le risque d’ajouter à l’aide octroyée un investissement en fonds propres pour produire un pilote plus évolué et mieux fini.  C’est la preuve qu’ils y croient !