Entretiens

T. Mulatin, FWB

Rappelez-nous les particularités de ce concours.

Nous venons de lancer la seconde édition (NDLR : les dépôts sont attendus pour le 26 septembre 2014) Airrider. L’idée, c’est d’aider les créateurs télévisuels qui ont développé un format intéressant sur papier à le concrétiser en un pilote ou un teaser 인벤터 2019 크랙. Trop peu de producteurs chez nous peuvent prendre le risque d’investir seuls à ce stade. Pourtant, quand on négocie avec un acquéreur, ce support de démarchage facilite grandement les démarches Download The Gothic 200.

Avez-vous reçu beaucoup de candidatures ?

Oui, lors du premier appel à projets,  une petite cinquantaine de dossiers nous sont parvenus Download Elseed. C’était très diversifié. Toutes les idées n’étaient pas du même niveau qualitatif, mais on a constaté qu’il existait un véritable intérêt pour la production de programmes télévisuels.   On a aussi compris qu’on ne s’improvisait pas producteur ou concepteur de formats et qu’un niveau minimal d’expérience et de professionnalisme était nécessaire pour déposer des dossiers qui tiennent la route.  C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons resserré le champ des bénéficiaires potentiels centos 6 iso. Désormais, seules les sociétés ayant pour activité la production audiovisuelle dans leur objet social pourront déposer des projets.

Comment avez-vous départagé les formats ?

Nous avons constitué un jury international composé de cinq spécialistes : une enseignante-chercheuse spécialisée en programmes de flux,  la responsable formats de France Télévisions, le directeur du divertissement à VTM, une veilleuse professionnelle de The Wit et un journaliste spécialisé. Ils ont sélectionné dix candidats pour la grande finale : une journée de pitch à Bruxelles. Les délibérations ont été difficiles et passionnantes… Elles ont abouti à récompenser quatre lauréats dans des genres très variés.

Comment sont financées les initiatives du Plan TV ?

C’est avec une part des moyens mis à disposition du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel que nous avons pu lancer ces mesures. Les moyens dégagés sont sans doute encore considérés comme très relatif par le secteur, mais nous plantons ici seulement les premières graines. Et puis, dans le contexte budgétaire actuel, les pouvoirs publics sont malheureusement contraints à faire des choix. Par ailleurs, nous pensons que l’initiative devrait, pour avoir une réelle chance de succès, s’intégrer dans une politique beaucoup plus globale. En ce domaine, la FWB ne peut pas poser l’ensemble des actes qui pourraient véritablement permettre un saut qualitatif et quantitatif.  Ce projet devrait donc également s’inscrire dans la logique de développement des industries créatives qui sera notamment à l’ordre du jour du plan wallon horizon 2022. Il s’agit donc aussi d’envoyer un signal aux Régions qui devraient avoir un rôle déterminant à jouer d’un point de vue économique, afin que la FWB puisse en amont, pour l’axe créatif, s’inscrire comme partenaire des Régions.